Edito de Novembre de Maître Yoda – Salsa Loca
Oyez, oyez, chers amis (Oyez, déclinaison au pluriel du verbe français ouïr, à ne surtout pas confondre avec l’alsacien Oyé comme dans l’expression Oyé Got verdommi …), écoutez moi, revenons sur le bilan de Salsa Loca. C’est l’heure de la brosse à reluire que nous allons passer consciencieusement sur les résultats : les chiffres sont là au rendez-vous des efforts que nous avons déployés depuis des années ; avec 162 élèves et 217 adhérents, c’est la plus belle rentrée depuis les débuts de l’association, quelques années avant Jésus Christ … Attachons nous tout d’abord sur le chiffre des adhérents, nous les avons multipliés comme des petits pains Abracadabra et surtout plus de 50 personnes «adhèrent» à notre projet sans assister forcément aux cours, nous manifestant leur soutien, leur considération par rapport à nos projets. Nous les en remercions vivement.
Nombre d’élèves dans le cycle cubain débutant : 69 … et je sais pas pourquoi mais j’aime bien ce chiffre, je le trouve réjouissant ; -) Quant aux élèves qui très souvent passent du cycle débutant à intermédiaire en continuant à nous faire confiance, ils nous prouvent que notre choix de proposer des groupes de niveau homogène, de contrôler le niveau de chaque groupe pour la progression individuelle des danseurs est le meilleur principe pédagogique qui soit.
A propos de règles, nous avons décidé de clore les inscriptions à un moment donné, nous en sommes désolés pour les retardataires. Salsa Loca, c’est une « ronde dans un carré ». De la ronde de la rueda, nous retenons l’entrain, le sourire, l’ambiance effrénée. Toutefois, nous sommes convaincus de l’importance d’être stricts sur certains points, d’avoir des règles « carrées » qui délimitent notre action, et la date limite d’inscription, annoncée à la fois par les enseignants et sur le site Facebook est nécessaire selon nous pour faciliter le travail des bénévoles qui s’occupent de l’inscription, pour le suivi des groupes, pour inciter chaque danseur à s’investir dans le cours. Et les retardataires recalés seront désormais prévenus, et la prochaine fois, les derniers seront les premiers ; -)
Au mois de novembre, nous avons l’intention de vous proposer une sortie collective pour pratiquer la salsa, nous vous en reparlerons lors des cours, tendez bien l’oreille, j’ai bien dit l’oreille, et pas un autre organe, messieurs … Petit appel du pied en particulier pour les débutant(e)s, n’hésitez pas à venir, sans pratique le cours n’est rien, vous aurez déjà quelques heures de cours dans les pattes, et c’est le moment idéal pour se lancer …
Autre motif de satisfaction : ce site qui ne cesse de s’étoffer, grâce à vous, grâce à nous. Là aussi, je vous proposais de venir nous offrir vos articles il y a quelques mois et désormais en veux-tu, en voilà … Rubrique qui ne cesse de grandir : « J’ai testé pour vous ». Nous souhaitons avec cette rubrique vous inciter à voyager, à danser, à vous éclater en salseyant dans tous les bars et discothèques consacrés à notre passion. Nous avons mis nos pas dans ceux de Siavach et El Hermana en Allemagne (Ach, salsa ist gut, salsa ist schön…), nous avons accompagné El Astico qui arbitre un peu partout en France et qui en profite pour danser (pas encore de cartons jaunes ou rouges ?), voire même bien plus loin à l’étranger puisque nous vous avons déjà emmenés à Helsinki et Tokyo. Allez danser aux quatre coins de la France, de la planète et faites nous part de vos coups de cœur en accord avec la musique Boum Boum … El Metro nous a rejoint depuis Paris avec un article d’un humour inimitable. Enfin début d’une catégorie « Partenariat » avec un coup de projecteur sur l’Épicier Grand Cru Miam Miam tenue par une ancienne enseignante de Salsa Loca, Valérie. Nous savions qu’en nous adressant à vos papilles et à vos estomacs et pas seulement à vos pieds de danseurs, nous allions vous ravir et vous enchanter. Des pieds à l’estomac, il n’y a qu’un pas que nous avons franchi Hopla avec allégresse … Ce petit parrainage signe peut-être le début d’autres projets, d’autres partenariats.
Venons en aux succès de la belle La Hermana, Dj ou plutôt Djette de l’association. Elle a le vent en poupe, le vent nous décoiffe tous, elle devient une figure incontournable des soirées de salsa à Strasbourg et dans les environs, nous nous en sommes faits l’écho de temps en temps, elle mixe de plus en plus dans les soirées, à droite et à gauche, en haut et en bas, au dessus et en dessous, à l’intérieur et à l’extérieur … La Hermana, c’est « quelques grammes de finesse » dans un monde de machos latinos, c’est la passion pour la cubaine qu’elle nous a fait partager avec ses play lists, c’est une culture musicale fine au service du tempo, c’est de l’ardeur aux manettes. N’hésitez pas à devenir ami(e) avec elle sur Facebook, dites lui que c’est de la part de maître Yoda, elle accueillera les ami(e)s de son ami et vous serez informés régulièrement des soirées qu’elle anime : sa présence est l’assurance d’une soirée musicalement au « top » …
Ah, mes petit(e)s, quelle chance vous avez … La soirée de décembre s’annonce sous les meilleurs auspices qui soient, avec une récolte de jouets pour les enfants défavorisés via la paroisse de Cronenbourg… Nous avons envoyé au pôle Nord les enseignants de Salsa Loca Brrrrr qu’est-ce qu’ils y fait froid mais l’atmosphère s’est vite réchauffée, les lutins et les lutines sont devenus de grands fans de la rueda, ils ont commencé à pratiquer une grande ronde rieuse, effrénée, dynamique ; ils connaissent les passes basiques, les lutins et lutines sont désormais nos frères et cousins, nos sœurs et cousines, ils nous ont affirmé qu’ils distribueront les cadeaux cette année à Noël en s’interpellant Dame Una, Dame Dos « Donne moi un cadeau, donne m’en deux … ». Ils nous ont promis de venir faire un tour à la soirée, nous les accueillerons les bras ouverts ; -)
Au menu de la soirée, en apéritifs dans la journée, des stages de Miaou-Miaou, euh pardon chacha, salsa porto et ricaine, euh pardon cubaine, rock et peut être aussi roll. Et cerise sur le camembert, de la bachata, danse pour les lovers de fin de soirée. Avant de commencer la longue nuit dansante, un repas asiatique où sera convié tout le monde, y compris le blanc européen de souche non asiatique, nous ne sommes pas racistes pour un sou à Salsa Loca ; -)
Pour terminer, je vais reprendre le fil des conseils que je vous donnais le mois précédent. Avis aux futurs aspirants Jedi …
Petit guide portatif de conseils à l’usage du padawan-salsa (2)
1) Courage : Allez lance toi, jeune padawan, c’est le moment de commencer à sortir même si tu n’as suivi que quelques cours. L’enseignement n’est que la partie immergée de l’iceberg, tu dois inscrire tous les gestes dans ton corps et pratiquer la salsa en semaine et les week-ends … Propose des sorties à ceux qui ont commencé la salsa avec toi, commence à vadrouiller à droite et à gauche pour pratiquer la danse. C’est en forgeant qu’on devient forgeron, en mangeant qu’on devient gros et en dansant qu’on devient salsero, salsera … « La salsa, c’est bon, c’est fin, ça se mange sans faim » …
2) Respect : « Ceci est mon espace de danse, et ça c’est ton espace ; tu n’envahis pas mon espace et je n’envahis pas ton espace » La première (car je pressens que ce sera une femme …) qui trouve l’origine de cette citation (euh, non, ce n’est pas Baudelaire ni Victor Hugo ….) a le droit à une danse avec Siavach et El Astico … Heu, et si tu es un homme, tu auras aussi droit à une danse avec eux, nous ne sommes pas sectaires à Salsa Loca … Ce qui est valable dans un couple est valable dans les espaces de la salsa, bars et discothèques, qui peuvent être particulièrement bondés. Apprends à gérer tes déplacements, à raccourcir tes gestes, à simplifier les passes enseignées, adapte toi aux circonstances. Cela s’apprend et à Salsa Loca, nous te l’enseignerons « Le respect des autres danseurs tu gagneras » …
3) Lucidité : Le style ne s’invente pas, il dérive d’une longue pratique et observation. Au début, c’est de la simple imitation. Observe les autres danser, et sélectionne ce que tu aimes et ce que tu n’apprécies pas. Puis tôt ou tard, c’est le moment de te créer ton propre style, minimaliste ou extravagant, nonchalant ou dynamique, ta personnalité ressurgira progressivement de ta danse « Et lentement toi tu deviendras »
4) Oyé c’est déjà la fin, voici venu le moment de vous dire … Hopla, salü bisàmme …