J’ai testé pour vous : La salsa à Valence
Encore un weekend sur les routes de France, sur les terrains de foot et à chercher une soirée salsa pour danser et rencontrer de nouvelles personnes. Cette fois-ci, mon périple m’envoie à Valence. Ne vous y méprenez pas, je ne parle pas de Valence en Espagne mais de Valence, une ville à environ 100km au sud de Lyon. Mon match du weekend oppose Valence 9ème à Marignane 15ème. Un match de CFA (Championnat de France Amateur) qui s’est très bien déroulé dans l’ensemble (2 rappels à l’ordre, 3 cartons jaunes, aucune exclusion) mais avec quelques situations délicates à juger (but marqué ou non de la main, pénalty ou non).
J’adore arbitrer des match de foot. Ça me permet de continuer de rester proche des terrains car à la base, c’était ma première passion. Je jouais au niveau régional quand j’étais plus jeune puis, avec les études, j’ai du arrêté et me lançait dans l’arbitrage. La fièvre de la salsa m’a ensuite aussi gagné et depuis, je cherche des soirées où que j’aille. Salsa portoricaine ou cubaine aucune différence. Pas de guerre de styles musicaux ou de styles de danse. Ça me rappelle une pub pour l’arbitrage : « On n’a pas le même maillot mais on a la même passion ». Je la traduis de cette manière pour la danse : « On n’a pas la même salsa mais on a la même passion ».
J’essaye de partager mes deux passions « Football et Salsa ». Deux entités qui ne sont pas opposées mais qui sont plutôt complémentaires.
Bref, en ce qui concerne la salsa, j’ai tapé sur la barre de recherche facebook « Salsa Valence » et je suis tombé sur un événement qui tombait exactement le jour de mon arrivée « SOIREE SALSA au DANCING LE BONGO » à Saint Marcel-les-Valence.
Arrivé vers 22h devant un genre d’hangar. Ça m’a fait un peu peur mais à l’intérieur une piste très grande avec un parquet excellent.
En voyant beaucoup de personnes âgées, j’ai eu peur de tomber sur un bal dansant mais les rythmes latinos m’ont rapidement ramené à la réalité. J’ai tout de suite commencé à danser avec une dame d’un certain âge qui était surprise qu’un jeune homme vienne l’inviter. Quel plaisir de danser avec elle ! Le sourire aux lèvres du début à la fin de la danse. Quelques soient les figures, les feintes, les blagues ou les déplacements que je faisais, elle avait la banane. Ce genre de signe présage une bonne soirée et nous met en confiance. Et effectivement, j’ai enchaîné avec une autre danseuse qui, elle aussi, avait la banane durant toute la musique. A la fin du morceau, j’ai pris peur. Avais-je quelque chose sur le visage qui faisait rire ces salseras ? J’ai couru aux toilettes, je me suis regardé dans le miroir et je n’ai rien remarqué d’anormal. J’étais toujours aussi musclé. 😉 . Je suis retourné sur la piste et j’ai continué à m’amuser sur des musiques de salsa cubaine telles que des morceaux de Los Van Van ou des musiques de salsaton (mix de salsa et de reggaeton) de Berna Jam. Peu de salsa portoricaine durant la soirée et pour cause, la plus grande partie des danseurs était des danseurs de salsa cubaine. Il y avait quelques musiques de bachata et de kizomba. Après avoir bien entamée la soirée, j’ai également pu discuter avec la prof de salsa de Valence. Monica, originaire de Sardaigne, m’a accueilli à la manière d’une mama italienne avec l’accent et le sourire. J’ai dansé avec Rose deux danses très sympas et très énergiques: une bachata et une salsa. J’ai pu également échangé avec Houria et Isabelle toutes deux, de bonnes danseuses. Elles m’ont mis à l’aise en m’expliquant l’histoire de la salsa à Valence et aux alentours.
Finalement, j’ai vraiment passé une excellente soirée. Que de bons souvenirs !! Ce n’était pas la soirée la plus remplie ni la plus festive mais ça en était une, où j’ai senti du partage entre les danseurs. Beaucoup d’échange dans les regards et dans les discussions. Que demander de plus ?
Je vous souhaite d’avoir l’occasion de voyager et de danser dans d’autres endroits comme je peux le faire de temps en temps. Si vous descendez dans le Sud, faites un tour au Dancing le Bongo. Qui sait, j’aurais peut-être, moi aussi, l’occasion de retourner à Valence un jour ou l’autre pour d’autres raisons. 😉