Pour répondre à cette question, faisons un peu de philosophie. Tout philosophe qui se respecte  commencerait par « comment bien danser la Salsa? », puis « comment mal danser la Salsa? » Et finalement « pourquoi danser la Salsa? ». Thèse, antithèse, synthèse, CQFD.

Mais soyons plus pragmatique que cela. Tout d’abord : qu’est ce que la Salsa ?

Certains diront que la Salsa est un art. Si cela est vrai, nous ne sommes pas sortis de l’auberge espagnole. Heureusement que l’on n’a pas besoin d’être le Van Gogh de la peinture, le Céline de la prose,  le Sinan de l’architecture, le Tupac de la chanson, le Madoff de la finance, le Rocco de la biiiiiiiiiip, l’Iphone des smartphones bref la crème de la crème chantilly pour bien danser.

D’autres nous dirons que la Salsa est une « forma de vida ». Même s’il est plus que certain que, plus on danse, plus on sort, plus on s’entraine… plus on est bon. Mais bon, il n’y a pas que les cubains qui savent danser dans la cubaine, les new-yorkais qui danse la portoricaine (cherchez l’erreur !).

Reste les extrémistes comme Ahmed H. qui pensent que la Salsa est une secte. Ahmed, si la Salsa était une secte alors le prof de Salsa se taperait toutes ses élèves et il faudrait aussi dépenser tout son argent pour pouvoir en faire. Or je pense que notre ami El Astico est la preuve du contraire.

Ayant dit cela, on peut conclure que bien danser la Salsa, ça s’apprend !

Veuillez nous excuser pour cette petite coupure de publicité :

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Cours de Salse avec Salsa Loca tous les Mercredis et Jeudis soirs avec El Astico.
Notre devise: Dansez la Salsa oui, ok, mais dansez la bien !

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Maintenant la meilleure nouvelle de la journée:

Il n’y a pas que les techniques de danse intrinsèques qui entrent en ligne de compte en Salsa! Il y aussi ce que j’ai théorisé le P.S.G.

P pour Pupille

Le regard est la chose la plus importante lors d’une danse de Salsa. Si vous ne devez retenir qu’une seule chose, retenez celle la. Regardez votre partenaire dans les yeux. La bonne danse se lit dans les yeux de son partenaire. Le regard en dit long sur la danse.

Conseil : Bien dormir avant de sortir

 

S pour Sexe

Soyez sexe. Sexe au sens corporel du terme et non phallique. Mais pas le corporelle du zouk et que sais-je. Non, le sexe qui commence à la pupille et qui finit aux orteils. Là encore, vous allez me dire que vous n’êtes pas sexe. Sachez que lors d’une danse, soit les deux partenaires sont sexes, soit aucun des deux. Donc le sexe n’est pas quelque chose que l’on a mais la chose que l’on est. Il n’y a pas une façon d’être sexe, mais chacun a sa façon. C’est pour cela que quelque soit votre « niveau » technique de danse, il y a des personnes au sens être humain du terme avec qui ça ne passera pas. Donc être sexe oui mais pas en solo… à deux. On ne vous a donc pas menti, la Salsa est avant tout un échange, une caresse, une promesse, un don de soi.

Conseil : Ça passe ou ça casse 

 G pour Genoux 

Etre souple sur les genoux. Vous savez, j’ai pratiqué le foot, le handball, le tennis, la badminton, la lutte, la pétanque et bien sûr la Salsa. Et savez-vous quel est le seul point commun entre tous ces sports ou activités. La seule phrase en commun que chacun de mes entraineurs ou professeur ait pu me crier est : « Souple sur les genoux putainnnnnnnnnnn ! ». Mise à part à la pétanque où c’était « Souple sur les genoux putaing ! ».

Conseil : Souple sur les genoux putain ! 

El Metro de Paris